Une randonnée photo sur un des chemins de Compostelle : GR 65
Au départ, c’est répondre à une envie de longue date. Partir avec un ami pour marcher et découvrir. A l’arrivée après plus de 210 kms, ce sont surtout la satisfaction d’un effort physique, un parcours à travers une région variée et de caractère, des rencontres sur le chemin, pour certaines improbables, des discussions parfois difficiles dans des langues étrangères, mais toutes passionnantes sur la découverte, même si ces échanges sont toujours de courte durée.
Des paysages changeants au gré de la luminosité, de la fraicheur matinale à la chaleur de certains après-midi, des chemins empierrés, accidentés avec des côtes pentues ou des descentes qu’il faut aborder avec précaution. Des sites et monuments magnifiques, que l’on possède ou non un sentiment religieux, des étapes parfois où l’on rencontre beaucoup de personnes, et à l’inverse d’autres où la solitude domine.
Et puis ces marcheurs pris comme dans un mouvement inexorable ayant pour objectif l’arrivée au gîte le soir après avoir fait la découverte de la journée : une chapelle romane, un calvaire, un compagnon de cheminement sur le camino, des animaux spectateurs de leur périgrination, une flore très riche. Parfois des marcheurs que l’on rencontre de manière aléatoire plusieurs jours de suite et avec lesquels s’échangent impressions et adresses. L’essentiel étant d’arriver le soir à son étape sans aucune lésion aux pieds. Car ce sont eux qui commandent et comme l’avait indiqué un abbé de manière humoristique à une assemblée composée de croyants, d’agnostiques et d’athées : vous atteindrez la spiritualité grâce à vos pieds !
Du Puy -en-Velay à Conques, les étapes et les gîtes ont été nombreux : Saint-Privat d’Allier, Saugues, Le Sauvage, Les Estrets, Finieyrols, Saint-Chely d’Aubrac, Saint-Côme d’Olt, Fonteilles et enfin Conques. Les plateaux des Monts du Devès, de la Margeride, et de l’Aubrac sont autant de perspectives changeantes sous l’effet de la luminosité. La nature dans sa beauté, parfois son inconfort. Quant aux gîtes, la gatronomie locale est à l’honneur avec des discussions passionnées suivant l’origine régionale des randonneurs et pélerins et parfois des légendes locales comme la bête du Gévaudan.
De Malause à Navarrenx un an plus tard, environ 260 kms, les paysages ne sont pas les mêmes, mais les rencontres, les gîtes procurent les mêmes sensations, les mêmes impressions. On retrouve sur le chemin toujours le monde des blessés de la vie, des croyants, des marcheurs…La traversée du Gers, des Landes et du Béarn, les arrêts à Miradoux, Lectoure, Castelnau, Montréal, …, l’arrivée à Navarrenx, ville fortifiée, complètent la richesse du chemin éternel. Le plus marquant relève de discussions avec des personnes hors du commun qu’elles soient sur le chemin ou responsables de gîtes.
De nouveau un an plus tard, mais à plusieurs et pour faire découvrir un peu la Bourgogne, un parcours de 120 kms entre Vézelay et Barbirey-sur-Ouche s’est déroulé sur des GR du Morvan, puis de traverse. Découverte de Vézelay, Chastelux-sur-Cure, l’Abbaye de la Pierre qui vire, Saulieu , Cercey et enfin la vallée de l’Ouche.
Il restera encore d’autres étapes, peut-être.
Un autre circuit : le chemin de Stevenson GR 70
Du Puy en Velay à Chasserades, une première partie du Chemin de Stevenson. Si en 1878, Robert Louis Stevenson était accompagné de Modestine, une ânesse, nous n’étions que trois à parcourir les étapes à Monastier sur Gazeille, le Bouchet Saint-Nicolas, Pradelles, Cheylard l’Evêque, Notre-Dame des Neiges et enfin Chasserades. Parcours de 128 Kms entre Haute-Loire, Ardèche et Lozère, c’est-à dire le Velay et le Gévaudan. Beaucoup d’images de paysages divers, un peu de dénivelés et des souvenirs, en attendant les étapes suivantes jusqu’à Saint-Jean du Gard.
bonjour alain
rencontre sur ce chemin ,de cahors à aire s/adour , partage de soirées à miradoux, lectoure, avec tes amis bernard et gilles avec lequel on partagera la visite de la collégiale de La Romieu, départs parfois difficile le matin ,et puis chacun suit son chemin toi vers la bourgogne régine et moi vers, pour une les landes pour l’autre la normandie, larresingle cette petite carcassonne du sud-ouest t’aura-t-elle inspiré pour un nouveau roman? une tranche de vie à la croisée des chemins.amicalement catherine
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Bonjour,
Bien d’accord su cette appréciation.